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La dissertation en Histoire : Méthodologie...

Photo du rédacteur: ericmoulinzinuttiericmoulinzinutti



LE ROI CAPETIEN ET SON ROYAUME (987-1328)

Point de Méthode

Les termes du sujet sont dépourvus d’ambiguïté : une institution et un espace clairement définis, une séquence chronologique traditionnelle.

« Le roi » et non « les rois ». Le sujet n’implique pas l’histoire de la succession dynastique. Mais l’historien ne perçoit que des règnes particuliers ; il faudra donc choisir des exemples significatifs incarnant les moments d’une évolution.

« Son royaume » : l’adjectif possessif n’est pas indifférent  il existe entre royaume et roi une relation organique ; le royaume apparaît comme l’attribut naturel du roi, son signe d’identité. En nous invitant à étudier la relation du roi à son royaume, le libellé suggère que cette identification n’a pas été constante, qu’elle a peu connaître des interruptions, que le roi a pu être privé de son royaume.

L’étudiant devra saisir l’évolution du pouvoir du souverain dans la France féodale, reconstituer l’histoire de la conquête monarchique. Il devra dégager plusieurs étapes significatives, plusieurs mutations qualitatives dans cette affirmation royale.

Mais, de même que les représentations politiques s’adaptent avec retard aux mutations conjoncturelles, la réflexion idéologiques peut anticiper et stimuler certaines initiatives politiques ; il importera par conséquent de laisser dialoguer la réalité concrète de la situation du roi avec la représentation idéale que s’en font les contemporains.

Tous les aspects de la politique royale concernant le sujet : rapports avec les vassaux et l’entourage du roi, conditions du sacre et relations avec l’église, mise en scène des entrées et funérailles royales, pouvoirs thaumaturgiques et vicissitudes matrimoniales, origine sociale et mode de recrutement du personnel administratif…

Mais il serait tout à fait inopportun de traiter chaque élément aux différents moments de l’évolution ; il faut choisir de traiter chacun d’entre eux aux moments où il est significatif, soit d’une base permanente de l’autorité royale (l’importance du sacre au début de l’évolution), soit d’une mutation décisive (parler des premières ordonnances royales au moment où le roi, une fois la reconquête féodale largement entamée, commence à légiférer régulièrement pour l’ensemble du royaume, au milieu du XIIIe siècle).

Enfin, si l’on veut mettre en valeur le rôle d’un roi particulier, il est préférable de ne pas réduire à son règne le thème tout entier d’une partie ; mieux vaut l’utiliser pour illustrer de manière emblématique un thème conceptuel. Par exemple le règne de Philippe Auguste, comme moment décisif du « rassemblement féodal », non pas « Philippe Auguste le rassembleur », car le mouvement n’a pas débuté et ne s’est pas arrêté avec lui.

Orientation pour une Introduction

Idées essentielles

Vers 990, Hugues Capet, porté à la royauté trois ans plus tôt se fait interpeller par le Comte de Périgord, son arrière-vassal : « Qui t’a fait roi ? »

Vers 1300, son lointain descendant, Philippe IV, s’affirmait « empereur en son royaume » et revendiquait une complète souveraineté temporelle, au point d’interdire à la papauté le droit de communiquer avec les évêques du royaume.

Problématique :

Comment a monarchie capétienne a-t-elle pu s’imposer au point de renverser complètement la situation ?

Plan possible :

1-) La royauté en réserve (987-1108)

2-) Le rassemblement territorial (1108-1242)

3-) Vers la souveraineté (1242-1328)

 
 
 

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